PROJET D’ALPHABETISATION EN MODE DE « FAIRE-FAIRE » DANS LES 325 CENTRES EN REGION NATURELLE…

A l’issue de la négociation du contrat pour la mise en œuvre du programme d’alphabétisation en stratégie de faire-faire, il avait été discuté et arrêté ceux-ci : Tenir une 1ère phase [...]

A l’issue de la négociation du contrat pour la mise en œuvre du programme d’alphabétisation en stratégie de faire-faire, il avait été discuté et arrêté ceux-ci :

  • Tenir une 1ère phase d’alphabétisation de base en deux cohortes d’apprenants ;

 

  • La post-alphabétisation n’interviendrait qu’en seconde phase et celle-ci sera élargie au développement des aptitudes des apprenants à la création des activités génératrices de revenus et à l’apprentissage approfondie des métiers quotidiens du milieu des apprenants.

Ce premier trimestre a permis de démarrer la première cohorte et elle sera achevée au second trimestre c’est-à-dire en trois (03) mois ;

Nous avons noté que la durée totale du contrat est de quatorze (14) mois de travail dont un (01) mois de préparation, un (01) mois d’évaluation et de replis à la fin et douze (12) mois de formation des apprenants à raison de 6 mois pour chacune des cohortes ;

Pour la région de la Guinée forestière les principaux indicateurs fixés sont entre autres les suivants :

  • Une première cohorte de 8250 apprenants chacune ;
  • Un effectif pédagogique allant de 25 à 32 apprenants par centre. Les 325 centres d’alphabétisation ouverts ont pu contenir un effectif de 8250 apprenants et apprenantes en situation de formation en alphabétisation de base axée sur la lecture, écriture et le calcul. Bien que quelques modules portant sur l’apprentissage des métiers de leur environnement sont en préparation entre les animateurs et les services techniques ;
  • Chaque centre doit être animé par un animateur formé à cet effet ;
  • Un effectif de 33 superviseurs couvre les 325 centres dans la supervision et le suivi des opérations d’alphabétisation de base ;
  • Des moyens adéquats de déplacement et de travail ont été dotés à tous les superviseurs ;
  • La coordination régionale dispose d’un véhicule tout terrain pour le suivi et la supervision des opérations d’alphabétisation et le maintien des relations avec les différents partenaires ;
  • À l’issu des formations de base, au moins 75% des apprenants doivent être capables de lire une phrase simple et de résoudre une opération simple ;

Les 325 centres prévus ont été ouverts de manière progressive et d’autres ont été délocalisés après les deux 1er mois de formation en raison des réticences de certaines localités à l’apprentissage en langue nationale et aussi de l’inaccessibilité difficile de certains centres.

Les efforts fournis dans ces trois (3) mois de la 1ère cohorte ont fait passés les néo-alphabètes sur les 7753 apprenants ayant réellement fréquentés les centres et concernés par l’évaluation trois niveaux de progression ont été enregistrés :

  • 2561 ont atteint le niveau 2
  • 2242 ont atteint le niveau 3
  • 2124 ont atteint le niveau 4 (sont déclarés alphabétisés)

Au total 6927 apprenants ont sensiblement atteint le niveau lecture, écriture et calcul. Dans cette même période, le suivi des présences et les absences à enregistré 497 négligences ou absence pour des raisons de maladie, état de famille, voyage, négligence et décès (soit un taux d’absentéisme de 6,02%).

Suite aux recommandations de la mission de suivi de la DNAENF, les 8250 autres de la deuxième cohorte ont également démarré les formations en mi-mai 2018. Les deux cohortes complète un effectif total de 16500 apprenants prévus en GF.

Parmi les contraintes le projet note :

  • Bien qu’en cours d’exécution, l’équipement des centres en table-banc et en tableau noir a pris le retard ;
  • L’inaccessibilité de certains centres d’alphabétisation ;
  • La réticence de certaines communautés de s’alphabétiser en langue nationale codifiées ;
  • La dispersion des centres à des distances considérables rend les opérations de supervision difficiles et réduit également la visibilité de l’action d’alphabétisation sur le terrain ;
  • Une faible implication de certains DPA dans les actions d’accompagnement avait été notée au 2 premiers mois des opérations sur le terrain. Grace à l’appui de la mission DNA tout est rentré en ordre ;
  • Les mouvements sociaux notamment la grève des enseignants ont influencés négativement l’élan pris au départ pour les opérations de la première cohorte.

En termes de succès le projet a noté :

  • L’acquisition des lampes solaires dans les centres d’alphabétisation permet désormais l’animation des cours la nuit et surtout pour cette période de travaux champêtre ;
  • Une forte implication des services déconcentrés de l’éducation dans la mise en œuvre de cette 1ère cohorte ;
  • L’engouement de la population bénéficiaire à s’alphabétiser notamment les femmes et les Jeunes ; la disponibilité des apprenants à suivre les cours au centres ;
  • Une forte implication des autorités locales à soutenir le programme en GF;
  • La performance et l’engagement des animateurs et superviseurs des centres d’alphabétisation dans l’animation des cours à favoriser la progression rapide du niveau des apprenants en alpha de base ;
  • L’organisation interne des centres mise en place par les Comités de gestion ;
  • La performance du système de suivi et ses outils de collecte d’information mise en place dans les différents centres ;
  • La maitrise des langues de terroirs par les équipes EUPD facilite la communication et l’intégration socioculturelle des villages ;

 

L’équipe de coordination apprécie la bonne collaboration avec les services de l’éducation en générale et spécifiquement avec les services déconcentrés de la DNAENF et les Direction nationale elle-même. Cette collaboration a permis d’atteindre les résultats présentés dans ce premier rapport.

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