PROJET DE TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIÈRE

La mobilité pastorale transfrontalière est une pratique de résilience des peuples pastoraux en l’Afrique de l’Ouest. La mobilité des animaux et leurs éleveurs est motivée par la recherche de pâturages, [...]

La mobilité pastorale transfrontalière est une pratique de résilience des peuples pastoraux en l’Afrique de l’Ouest. La mobilité des animaux et leurs éleveurs est motivée par la recherche de pâturages, de points d’eau, mais également par la fuite des foyers d’épizootie ou le commerce d’animaux. La distance et l’amplitude des déplacements sont très variables et peuvent se dérouler dans un même pays ou entre pays limitrophes. Comme le cas actuel entre le Mali, la Cote d’Ivoire et la Guinée. Un arrêté ministériel de 2017 interdisant le séjour des troupeaux de Zébus sur le territoire Guinéen a fallu créer un choc entre les trois pays qui partagent les mêmes frontières.  Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont devenus récurant ces dernières années. Ces conflits surviennent dans les pays ou régions d’accueils des troupeaux tel que la  République de Guinée qui détient l’un des plus grands parcs de fourrage dans la sous-région.  Les textes législatives et juridiques sont élaborés et adoptés par les différents états de l’espace CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Mais l’opérationnalisation de ces textes dans les pays de la CEDEAO n’est pas une réalité. • Les aménagements pastoraux contribuent à l’amélioration de la pratique de la transhumance. Les projets de l’EUPD  contribuent à réaliser quelques infrastructures tout au long des couloirs de passage. Ces infrastructures ne sont pas suffisantes par faute de financement important.

Laissez votre commentaire

Please enter your name.
Please enter comment.

Notre page sur Facebook
Articles récents
Categories